La présidente nationale du parti politique « Actions Alternatives pour la Renaissance du Congo (AARC), Elysée Munembwe a procédé à la clôture le week-end dernier, des activités du mois dédié aux droits de la femme, au sein de sa formation politique dans une ambiance conviviale.
Dans son allocution, le Vice-premier ministre et ministre du Plan honoraire de la RDC, a déploré les conditions socio-économiques dans lesquelles vivent les femmes congolaises, abandonnées par le pouvoir public, et pourtant constituant une grande force pour la nation.
A cet effet, elle a exigé l’organisation des élections transparentes, inclusives et crédibles en RDC, afin que le peuple puisse se choisir des dirigeants qui seront à son service et à celui de la communauté.

Cela dit-elle, va faciliter la construction d’une paix durable en République démocratique et permettre aux femmes et aux filles de s’engager et d’agir davantage dans le domaine du numérique (cfr. thème de la célébration du mois de mars) au même pied d’égalité que leurs partenaires hommes.
« (…)La construction de cette paix demande avant toute chose le respect des principes de la démocratie dans laquelle nous avons engagés le pays et qui commence par l’organisation des élections libres, transparentes et inclusives afin que les citoyens se choisissent librement leurs représentants qui pourront prendre des décisions à leurs places. Cela demande donc une gouvernance non complaisante avec des acteurs qui inscrivent l’éthique en lettre d’or dans leur gestion et l’adopte comme mode de vie avec une justice distributive au service du peuple et de la communauté. », a-t-elle déclaré.

Pour cette actrice politique restée fidèle à Joseph Kabila, au cas où les élections ne seront pas crédibles et transparentes, la réalisation de l’égalité entre l’homme et la femme va s’éloigner à 300 ans.
Au cours de cette activité, Elysée Munembwe a convié l’assistance à avoir une pensée pieuse pour toutes les femmes qui, sans aucune défense, sont victimes des affres de la guerre injuste imposée de l’extérieur, à l’Est de la République démocratique du Congo.

Elle a ainsi rendu hommage aux femmes de Beni, de l’Ituri, du moyen et haut plateau de Fizi, Mwenga et Uvira, sans oublier celles de Kwamouth, de Kinsele et de Maluku, victimes des atrocités et massacres qui s’exécutent en silence au quotidien sans que personne ne soit émue « parce que devenue pratiquement une cause oubliée, classée dans la rubrique des faits divers par la nation pourtant responsables de leur protection et de leur sécurité. »
Pour terminer, elle a demandé à toutes et à tous de travailler pour mettre en valeur les talents des femmes et filles afin de faire du développement technologique un levier de l’égalité des genres. « Nous devons nous engager aussi à rendre la sphère numérique un lieu plus sûr sans violences ni discrimination pour les femmes et les filles. », a conclu la présidente nationale de l’AARC.
IHM