Le front commun pour le Congo, dénonce les scandaleuses allégations faites à charge de son autorité morale Joseph Kabila, sur son soutien présumé aux rébellions M23 et AFC, par le Secrétaire général de l’UDPS Augustin Kabuya, il y a quelques jours passés.
Dans une déclaration rendue publique ce samedi, le Président de la cellule de crise de cette méga plateforme politique, a laissé entendre que ces allégations sont une diversion mal ficelée pour détourner l’attention du peuple congolais de l’impéritie des tenants du pouvoir.
Mais également une campagne de diabolisation en vue de préparer l’opinion nationale et internationale à des interpellations injustifées et à une mise en accusation déjà programmées.
Face à toutes ces manoeuvres du régime en place, le FCC indique que Joseph Kabila mérite plutôt d’être reconnu comme patrimoine national à préserver, et traité avec respect et considération.
«Tout en prenant acte de la mauvaise foi et de l’ingratitude de ceux qui, il y a cinq ans, ont été les principaux bénéficiaires de la première passation pacifique de pouvoir en RDC, le FCC tient à rappeler, qu’en sa qualité d’unique Président de la République Honoraire vivant, de Sénateur à Vie et de principal artisan de la première alternance pacifique au Sommet de l’Etat en soixante ans d’indépendance du pays, dans une sous-région de l’Afrique où l’alternance démocratique est une denrée rare, Joseph Kabila Kabange, en lieu et place d’être vilipendé et injustement mis en cause, mérite plutôt d’être reconnu comme patrimoine national à préserver, et traité avec respect et considération», lit-on dans ce document signé par Raymond Tshibanda.
Le FCC rappelle que Joseph Kabila pendant ces 18 ans de règne, a fait face à plusieurs groupes armés nationaux et étrangers, mais en est sorti vainqueur en facilitant la première passation civilisée de pouvoir avec son successeur, le Président actuel.
C’est pourquoi, il réitère son engagement à faire échec conformément aux dispositions constitutionnelles à toute forme de dictature instaurée par le pouvoir en place.