Le Président de la cellule de crise du Front Commun pour le Congo (FCC) n’a pas loupé l’occasion de s’en prendre au régime en place sur sa mauvaise gestion et gouvernance de la RDC depuis le départ du pouvoir par Joseph Kabila, accusé d’être de meche avec les terroristes du M23 et l’AFC de Corneille Nangaa.
Dans sa réplique du samedi 06 avril, cet ancien ministre des affaires étrangères, a rappelé que Joseph Kabila en venant au pouvoir avait hérité un pays balkanisé mais avait réussi à l’unifier.
«A ceux qui ne connaissent pas l’histoire, feignent de l’ignorer, ou ont la mémoire courte, le FCC rappelle qu’à son avènement au pouvoir en Janvier 2001, Joseph Kabila Kabange, alors âgé de seulement 29 ans, avait hérité d’un pays « balkanisé », dont le pouvoir central ne contrôlait que le tiers du territoire national, le reste, soit les deux tiers, étant divisé en quatre pseudo- Etats ayant chacun, non seulement son administration, son armée et sa police, mais aussi son parrain extérieur. Malgré son jeune âge – preuve qu’aux « âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années », Joseph Kabila Kabange avait cependant compris que c’est aux Congolais qu’il revient, d’abord et avant tout, de régler les problèmes du Congo, que la cause de ces problèmes soit endogène ou exogène. Il savait aussi qu’être Chef, mieux, être Chef de l’Etat, c’est savoir s’assumer et assumer; que, face aux problèmes, le peuple n’attend pas que le Chef de l’Etat se comporte en chroniqueur.», dit-il.
Pour Raymond Tshibanda, le Chef de l’Etat doit plutôt réfléchir, consulter, écouter, planifier, organiser, unir, motiver, mobiliser, décider et agir, au lieu de discourir à longueur de journées et d’ériger des murs de lamentations.
«Aussi, en dépit du lourd héritage lui légué, n’y a-t-il pas, en dix-huit ans de pouvoir, de discours de Joseph Kabila Kabange chargeant ses prédécesseurs ou une partie du peuple congolais pour justifier la lenteur, la modicité ou l’absence des résultats. Pas plus qu’il n’a jamais excipé de l’agression extérieure, de l’existence de groupes armés ou de l’activisme parfois violent de l’opposition politique, pour s’exonérer de son devoir de redevabilité vis-à-vis du peuple congolais», poursuit-il.
FCC dénonce et rejette en bloc toutes les allégations «mensongères», des acteurs du régime en place sur son prétendu soutien à une quelque initiative d’une rébellion. En opposition républicaine, le FCC dit suivre les voies constitutionnelles pour exprimer ses pensées.