Les élections des gouverneurs et vice-gouverneurs de 26 provinces de la République démocratique du Congo, seront organisées selon le calendrier de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) le 29 avril prochain, sous le coup des tractations et ambitions au sein des différents partis et regroupements politiques de l’Union sacrée de la nation.
Pendant ce temps, ces 26 provinces de la République démocratique du Congo font face à des problèmes multisectoriels auxquels les nouveaux locataires devraient apporter des solutions immédiates et durables en faveur de leurs populations respectives.
Les uns et les autres se bousculent pour briguer ce prestigieux poste alors que les défis qui les attendent sont énormes, et qu’aucune complaisance dans la gestion ne va être tolérée par le souverain primaire, fait observer Dieudonné Nkishi, acteur politique congolais et enseignant d’universités.
Ayant la maîtrise de la situation sociale, économique, environnementale et politique du pays, Dieudonné Nkishi attire déjà l’attention de tous les différents prétendus aux gouvernorats sur les défis auxquels ils confrontés, afin de ne présenter des excuses à la fin de leur gestion.
Dans son interpellation, ce politologue cible la ville province de Kinshasa, capitale de la RDC, qui présente à ce jour l’image d’un enfant orphelin. Elle fait face comme toujours à l’insalubrité totale par manque d’une politique de gestion des déchets, le phénomène kulunas, les inondations, le manque des infrastructures routières de qualité et tant bien d’autres problèmes.
«Maintenant que vous voulez diriger la Ville Province de Kin, vous êtes conscients que les routes où on peut rouler à 20 Km/h se comptent au bout du doigt. Ne venez pas nous expliquer des histoires si vous ne serez pas en mesure d’améliorer nos conditions de vie. Valable pour nos provinces.», attire-t-il la sonnette d’alarme.
Ce message du Président national du parti Congo Positif est également lancé à l’endroit des autres candidats ambitieux aux gouvernorats dans les 25 provinces restantes. Les problèmes étant légions, ces derniers restent les mêmes dans toutes les provinces élections élections après élections.
Dans ce deuxième et dernier mandat de Félix Tshisekedi selon la Constitution de la RDC, l’UDPS ne jure que sur la gestion et contrôle des provinces afin d’après elle, de matérialiser la vision de leur leader après l’échec observé lors de son premier quinquennat suite notamment à la mauvaise foi de ses partenaires politiques, à l’instar du FCC.