
KINSHASA, 27 FÉVRIER INFOSDIRECT : La construction de certaines infrastructures dans le contrat Sino-congolais, par la Sicomines n’a pas connu une surfacturation, comme l’avait évoqué l’inspection générale des finances (IGF), dans son récent rapport.
C’est en tout cas, les précisions fournies par le Directeur général de l’Agence congolaise des grands travaux (ACGT), Nico Nzau, qu’il avait avoué au micro de Top Congo lors d’une émission spéciale sur le sujet, qu’avant la date d’avril 2008 toutes les Infrastructures de la RDC étaient dans un très mauvais état.
Il précise que la RDC pourra palper du doigt la réussite de la réhabilitation des routes à travers cette coopération RDC-Chine.
« Il faut reconnaitre les forces de ce programme avec la chine. C’est au moment où nous avions de problèmes de budget que les investisseurs chinois sont arrivés avec 3 milliards USD. C’est beaucoup parce que ces 3 milliards représentaient le budget de ce pays. On y a cru car en échange on devrait avoir des infrastructures. Les entreprises chinoises se sont déployées vite avec leurs matériels. Tout constitue la force de ce programme », a déclaré le directeur général de l’ACGT, avant d’ajouter les opportunités de ce programme.
Et de poursuivre
« Lorsque les chinois sont arrivés, on a pensé tout de suite à la création des emplois, ce qui fut fait et à l’attraction des autres investisseurs. Avec les 3 milliards USD, ce programme Sino-congolais était une caution morale pour rassurer d’autres bailleurs des fonds ».
Nico Nzau a également évoqué les faiblesses de ce programme, c’est le fait que les congolais étaient intellectuellement incapables de faire des études. L’argent arrivait, mais les études n’ont pas été réalisées.
Le directeur Nico Nzau a affirmé qu’il n’y a pas eu surfacturation dans les travaux des infrastructures, car, dit-il, l’ACGT voulait à tout prix réaliser un travail de qualité, tout en rassurant qu’au début, ils ont commencé à réhabiliter les routes par les portes d’entrée des matériels par Kasindi, Zambi, et Matadi.
A proposé de 114 millions USD dépensés pour la réhabilitation de l’hôpital du cinquantenaire, il précisé que cette somme a été affectée par l’achat de matériels modernes et de qualité venus de l’Allemagne.
« Le problème avec l’hôpital du Cinquantenaire, c’est le manque d’étude préalable qui se buttait également aux échéances politiques, parce qu’il fallait faire quelque chose. L’hôpital du cinquantenaire existe depuis 1954, il était écroulant. On a utilisé des technologies nouvelles. On pensait qu’on dépenserait moins, mais en sondant les structures, on a trouvé qu’il fallait renforcer les structures par les technologies nouvelles qu’on appelle des fibres carbones. C’est un hôpital moderne de niveau 5 pour éviter que les gens n’aillent en Inde se faire soigner. Les matériels sont venus même par avion. Les gens ont cru à une surfacturation. Mais il n’y a pas eu de surfacturation », a-t-il martelé.
Plusieurs réalisations sont donc à saluer pour le compte du contrat Sino-congolais que ce soit du côté minier ou Infrastructures.
La Chine en RDC tout comme ailleurs a beaucoup investi et continue à le faire en construisant des routes, des écoles, hôpitaux, des forages de puits d’adduction d’eau en faveur des villages et tant d’autres.
Rédaction