La République démocratique du Congo, vit une nouvelle rébellion créée par de l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nangaa, Alliance fleuve Congo(AFC), une branche ralliée du Mouvement terroriste du M23.
Cette rébellion vient d’enregistrer en début de la semaine qui s’achève des adhésions des jeunes communicateurs du Parti du peuple pour la reconstruction (PPRD), de l’ancien président Joseph Kabila. Ces derniers ont pris part avec faste au meeting populaire organisé par le coordonnateur de cette rébellion, Corneille Nangaa à Rutshuru.
La présence de ces jeunes a de plus en plus inquiété le pouvoir en place, qui voit derrière cette adhésion, la main de Joseph Kabila, que l’on accuse de soutenir le M23 au même titre que le Rwanda.
Augustin Kabuya, Président ai et Secrétaire général du parti présidentiel, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), a au cours d’une communication devant les militants au siège de cette formation politique à 10 ème rue Limete à Kinshasa, dévoilé publiquement Joseph Kabila, comme le. mystérieux élément dangereux derrière cette rébellion.
«Au moment où je vous parle, Kabila à fui le pays, partez vérifier à la DGM, il n’y s’était pas présenté, il est parti en cachette car tout ce qui se fait là bas, c’est lui qui est derrière. Moi je connaissais déjà ça, les gens qui sont avec nous font semblants que ce sont des jeunes du PPRD, ils ne disent pas la vérité, ils savent comment les choses se font. Kabila savait maintenant qu’il allait nous faire la guerre.», a-t-il déclaré.
Le même jour de l’autre, le Cardinal Fridolin Ambongo, a au cours d’une messe pascale dite samedi 30 mars 2024, revenu sur la recrudescence de la situation sécuritaire dans la partie Est de la RDC, avec notamment des frustrations des jeunes qui ont adhéré à l’AFC de Nangaa.
A l’entendre parler, l’archevêque métropolitain de Kinshasa estime selon luilui, que ces frustrations sont suite à la gestion non orthodoxe du pays par le régime en place, qui s’est accaparé des ressources, excluant d’autres catégories des congolais.
«C’est parce qu’ici (Kinshasa) nous continuons à poser des gestes qui blessent les autres, fragilisent la cohésion, excluent les autres du gâteau national. « Aujourd’hui la RDC a touché le bas-fond de la souffrance. Notre pays est entrain d’être dépecé et nous faisons comme si ce n’est pas notre pays. Demain nous n’aurons que nos yeux pour pleurer », a-t-il dit.
Depuis l’avènement de Félix Tshisekedi au pouvoir, il est accusé d’avoir fait la promotion du tribalisme dans sa gouvernance, en faisant plus participer ceux de sa région du Kasaï (Balibar).
L’opposition congolaise, FCC, Ensemble pour la République et Lamuka, n’ont cessé d’accusé Tshisekedi d’ antinationaliste, ne prônant pas la cohésion nationale dans la distribution des responsabilités étatiques.
Nangaa et ses autres groupes armés reviennent également sur les mêmes accusations, sans oublier la corruption et les détournements des deniers publics qui caractérisent le régime en place.