l’Unité de renseignement militaire de Détection Militaire des Activités Anti Patrie (DEMIAP), a mis la main depuis vendredi 19 avril dernier sur deux employés de Kenya Airways de son bureau de l’aéroport de Kinshasa, en République démocratique du Congo.
D’après le communiqué de cette société, la raison de leur arrestation serait l’absence de documents douaniers sur une cargaison de valeur qui devait être transportée sur un vol KQ le 12 avril 2024
Cependant, ladite cargaison n’a pas été soulevée ou acceptée par KQ en raison de documents incomplets, dit Allan Kilavuka, Directeur Général et CEO du Groupe, qui précise que la cargaison n’était pas du côté aérien pour le transport et, par conséquent, n’était pas en possession de KQ puisque le gestionnaire logistique était encore en train de remplir la documentation avant de la remettre à KQ.
La compagnie révèle par ailleurs que ces deux employés sont toujours détenus malgré la décision du Tribunal militaire sur leur libération après avoir déposé une demande.
«Le 24 avril 2024, KQ a déposé une demande auprès du tribunal militaire pour que les deux hommes soient libérés sans condition. Le tribunal a entendu l’affaire le 25 avril 2024 et a fait droit à la demande de KQ visant à ce que les deux membres du personnel soient libérés afin de permettre une procédure régulière. Malgré les décisions du tribunal, les services de renseignement militaire les détiennent toujours au secret, alors qu’il s’agit de civils détenus dans un centre de renseignement militaire.», lit-on dans le communiqué.
Par ailleurs KQ se dit perturbé par cette action visant son personnel innocent et considère qu’il s’agit d’un harcèlement visant les activités de Kenya Airways et continue de coopérer avec les agences d’enquête et travaille avec les entités gouvernementales compétentes en RDC et au Kenya pour garantir que cette affaire soit résolue.