L’association africaine pour la défense des droits de l’homme (ASADHO), dénonce le climat de terreur installé au pays par le régime contre les acteurs de la société civile et des mouvements des pressions qui revendiquent par des voies démocratiques sur la gestion du pays.
Depuis le début de cette année, cette organisation constate que plusieurs personnes ayant revendiqué d’une manière ou d’une autre, ont été interpellées, torturées et incarcérées par les services de sécurité et renseignement, dont l’ANR.
D’après l’ASADHO, ces quelques cas montrent de manière claire que l’espace civique est confisqué par le régime Tshisekedi, rendant ainsi toute revendication démocratique difficile.
«Les citoyens ne peuvent pas utiliser les moyens démocratiques prévus par la constitution pour s’exprimer. Celui qui le fait expose sa vie aux représailles du régime. Nous condamnons fermement cette attitude anti-démocratique du régime de Kinshasa.», écrit Jean Claude Katende, responsable de l’ASADHO.
C’est pourquoi il demande au Président de la République, d’ouvrir l’espace civique pour que les citoyens s’expriment librement sur leurs conditions de vie et sur la gouvernance générale du pays ;
Il exhorte également le Chef de l’Etat de faire respecter l’article 60 de la Constitution qui dispose que « le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales consacrés dans la Constitution s’impose aux pouvoirs publics et à toute personne ».