KINSHASA, 18 MAI INFOSDIRECT __: Bonne nouvelle pour les bénéficiaires des différents projets financés par la Banque Mondiale en République démocratique du Congo après l’annonce de la suspension du financement suite à la dissolution du Fonds Social de la RDC par le président Tshisekedi.
Au cours d’une réunion tenue le 15 mai dernier, les autorités congolaises et le Groupe de la Banque mondiale ont convergé leurs vues sur la restructuration du Fonds social de la République démocratique du Congo ( FSRDC ).
D’après le communiqué de la présidence de la République, signé par Eric Nyindu, Directeur de communication à la présidence, dont une copie est parvenue à infosdirect ce jeudi 18 mai, la RDC a rassuré la Banque mondiale sur les motivations légales de cette réforme initiée depuis 2008.
A cette occasion, cette firme financière au monde, a pris acte de cette restructuration.
Ce communiqué précise qu’à ce stade, les deux les deux parties, qui avaient déjà anticipé des échanges sur la question , vont établir ensemble les modalités de la période transitoire pour poursuivre sereinement les opérations en cours, comme souhaité par la Banque mondiale.
« Nous avons dissipé tout malentendu à ce sujet. La restructuration du FSRDC a été guidée par le seul souci de se conformer à la Constitution et aux lois de la République », a déclaré Guylain Nyembo, directeur de cabinet du Président de la République.
Dans une correspondance adressée aux autorités de Kinshasa, la Banque Mondiale avait déploré que la décision portant dissolution du Fonds Social n’était pas conforme aux Accords Juridiques concernant les modalités de mise en oeuvre des projets qu’elle finance au pays.
Il s’agit des projets : le Projet de Prévention et de Réponse aux Violences Basées sur le Genre ( PRVBG ) pour 100 millions de dollars américains ; le Projet de Stabilisation de l’Est de la RDC pour la Paix ( STEP ) pour 695 millions dollars américains ; et le Projet de Stabilisation et de Relèvement de l’Est ( STAR – Est ) pour 250 millions de dollars américains.
Ivan Honoré M.