Ouverture ce samedi 23 mars 2024 à Lusaka en Zambie, du sommet des chefs d’Etat de la SADC axé sur l’évaluation des missions de la SADC en RDC (SAMIDRC) et au Mozambique (SAMMI).
Dans son allocution, le président en exercice de la troïka sécuritaire de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et président de la République de Zambie, Hakainde Hichilema, a reconnu que la paix et la stabilité dans la partie Orientale de la RDC demeurent un grand défi au sein de la sous-région.
C’est pourquoi, il a lancé un appel à la mutualisation des efforts afin de rétablir la paix cette partie de la RDC, dont la situation sécuritaire et humanitaire demeure très préoccupante.
Le secrétaire exécutif de la SADC, Elias Mpedi Magosi, a réitéré l’engagement des pays de la SADC à doubler d’efforts mais également apporte son soutien aux efforts politiques et diplomatiques qui rendent à ramener la paix dans la partie Est de la RDC.
« Tout en réitérant l’engagement des pays contributeurs de la SAMIDRC à doubler d’efforts, nous soutenons aussi les efforts politiques et diplomatiques pour une paix durable dans l’Est de la RDC, notamment le processus de Lusaka et de Nairobi », a déclaré le secrétaire exécutif de la SADC.
L’Est de la RDC est envahi par plusieurs groupes armés dont le M23, Codeco, ADF, FDLR et tant bien d’autres qui sèment terreur et désolation. Le M23 est lui considéré comme le plus dangereux car bénéficiant du soutien du Rwanda et occupe plusieurs localités du Nord-Kivu dans les territoires de Rutshuru et Masisi.
Les troupes de la SADC y sont déployées depuis le mois de décembre 2023 dans le but de déloger ces rebelles, après la mission échouée de la force régionale de l’EAC.