GOMA, 31 AOÛT INFOSDIRECT__: Après Moïse Katumbi, Fayulu et Claudel Lubaya, c’est le tour d’un autre opposant, Corneille Naanga de dénoncer le meurtre d’une dizaine des civils dans la ville de Goma au Nord-Kivu par les militaires lors d’une manifestation anti-Monusco, mercredi 30 août.
D’après lui, il s’agit d’une boucherie humaine commise par le régime en place, et qui d’après lui, est un carnage prémédité.
« Plus de 100 victimes civiles massacrées ce mercredi 30 août en pleine ville de Goma! Tous canardés soit d’une balle dans la tête sinon sur le thorax. En pleine ville de Goma, le régime Tshisekedi signe une boucherie humaine.», déplore l’ancien président de la CENI.
Dans la foulée, il accuse les rebelles FDLR estampillés soldant dans les rangs de la Garde républicaine d’avoir commis ces tueries.
« Signature FDLR estampillés soldats de la Garde républicaine. Preuves irréfutables. Nous l’avons dénoncé, cette armée est infiltrée à dessin d’autant qu’aucun congolais n’est capable de pareille extermination de ses frères aussi atrocement.», a-t-il déclaré
Et de s’interroger : « Ce carnage était prémédité. Inadmissible! Je dénonce cette énième sauvagerie du régime. Qui a donné l’ordre ? Que vient faire la Garde Républicaine à une marche citoyenne ? Le véritable bilan de Tshisekedi est bien établi. Il doit le payer »
Une marche anti-Monusco avait tourné au vinaigre dans la ville de Goma au Nord-Kivu, mercredi où des morts et des blessés ont été enregistrés.
Patrice Ntanga