Dans le but de mettre fin à la situation sécuritaire à l’Est de la République démocratique du Congo, le parti engagement pour la citoyenneté et le développement (ECIDE), propose plusieurs actions à mener, dont l’adoption d’un embargo international sur la vente des minerais par le Rwanda.
Au total 10 activités ont été retenues par le Conseil national de l’ECiDé qui à chargé le Bureau national d’exercer une pression soutenue pour la mise en œuvre de ces dernières.
Il s’agit de :
1. Levée rapide de l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’lturi;
2. Renforcement du soutien opérationnel aux Forces armées de la RDC (FARDC), en leur assur- ant les ressources nécessaires pour leurs opérations, en optimisant la chaîne de commande- ment et en améliorant les conditions de vie des soldats et de leurs familles;
3. Rupture des relations diplomatiques avec le Rwanda et fermeture de toutes les frontières avec ce pays;
4. Émission d’un mandat d’arrêt international contre les dirigeants identifiés du M23;
5. Désistement de l’accord cadre d’Addis-Abeba pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République Démocratique du Congo et la région et mise en garde de Monsieur Félix Tshisekedi contre toute velléité de conclure des accords visant à dissimuler l’invasion de l’est du pays par des forces soutenues par les agresseurs;
6. Appel au Conseil de sécurité des Nations unies: en l’absence de rapatriement des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) vers ce pays, à rechercher des alternatives pour leur réinstallation dans un autre Etat non frontalier avec le Rwanda et la RDC;
7. Exigence de sanctions économiques et financières contre le Rwanda et l’Ouganda;
8. Renforcement des relations diplomatiques et économiques avec le Burundi, la Tanzanie, la Zambie, l’Angola, le Congo Brazzaville, la République centrafricaine et le Soudan du Sud;
9. Adoption d’un embargo international sur la vente des minerais par le Rwanda dont son sous- sol ne regorge pas.
10. Mise en place d’un tribunal pénal international chargé de juger les crimes commis en RDC depuis 1997, y compris ceux mentionnés dans le rapport Mapping.
Il faut signaler que les recommandations du Conseil National de cette formation politique ont été faites à l’issue des travaux tenus à Kinshasa du 26 au 29 février dernier.