Les élections des sénateurs et des gouverneurs et vice-gouverneurs à travers les 26 provinces de la RDC auront lieu le 29 avril prochain conformément au calendrier réaménagé de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), du 15 avril 2024.
À cette occasion, la justice congolaise veut contrer tous les actes de corruption suceptibles de se dérouler avant et pendant lesdits scrutins. C’est pour cela, le procureur général près la Cour de cassation instruit tous les procureurs généraux des Cours d’appels à s’engager pour décourager ces habitudes.
Il vous souviendra que son Excellence Monsieur le Président de la République, Magistrat Suprême, s’insurgeait contre les velléités des actes de corruption des grands électeurs à l’occasion du scrutin électoral des Sénateurs et Gouverneurs des Provinces notamment.
«J’attire à nouveau votre attention pour vous demander de vous activer à contrer ces habitudes rétrogrades, a priori lors du déroulement dudit scrutin et a posteriori pour mettre l’action publique en mouvement pour des cas de corruption suspectés ou avérés dont vous aurez connaissance d’une manière ou d’une autre.», écrit-il dans sa correspondance.
Par la suite, Firmin Mvonde Mambu, leur invite instamment à échanger avec les responsables locaux de la centrale électorale pour mettre en place, une organisation qui permette de démasquer des actes susceptibles de concourir à la réalisation de ces faits infractionnels en veillant notamment sur l’interdiction du port de téléphone portable ou de tout objet pourvu de caméra.
Ordinairement, les élections sénatoriales et gouvernales ont toujours fait objet des actes de corruption entre les postulants et les grands électeurs (députés provinciaux).