KINSHASA, 06 SEPTEMBRE INFOSDIRECT__: Le parti Ensemble pour la République s’oppose à l’idée d’un retrait précipité de la Monusco du sol congolais comme souhaité par le gouvernement congolais, dans la correspondance du vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères au Président du Conseil de sécurité des Nations Unies.
D’après le Secrétaire général du parti cher à Moïse Katumbi, malgré que le travail de la Monusco est contesté, il faut reconnaître son implication dans certaines situations chaotiques.
«La Monusco est venue ici pour nous aider d’une certaine manière, elle n’a pas été parfaite, mais nous sommes tous d’accord que sans elle, il y aurait eu des virages que nous aurions négocié de façon chaotique. Et lorsque nous demandons à la Monusco de se retirer de notre pays, elle n’a pas vocation à quitter ici interminablement, nous devons aussi considérer qu’est-ce nous avons déjà la maîtrise de notre situation sécuritaire.»
Pour Dieudonné Bolengetenge, pendant cette période électorale, la Monusco a toujours joué un rôle important dans la logistique.
A ce titre, il invite le gouvernement de donner des garanties s’il a pris en main la situation sécuritaire de sa population, visiblement au Nord-Kivu et en Ituri.
«Il me semble que nous ne pouvons aller dans la précipitation ce qu’ils ont mis en place comme transition devrait être respectée et si les gens devraient marcher contre la Monusco, on ne peut pas nous dire que la République n’avait pas des moyens d’encadrer cette manifestation, si la République se sert de cette manifestation comme nouvelle Justification pour demander à la Monusco de plier bagage, il y a risque que certains accusent les autorités congolaises d’avoir orchestré ça pour justement sortir ces genres des propos.».
Dans sa correspondance adressée au Président du Conseil de sécurité de l’ONU, Christophe Lutundula a laissé entendre que plus de 20 ans après la Monusco n’a pas répondu favorablement à ses missions de rétablir la paix et la sécurité, et d’assurer la protection des populations.