La conservation le plus longtemps possible du pouvoir par l’actuel régime, dont le Président de la République Félix Tshisekedi est à son deuxième et dernier mandat conformément à la Constitution du pays, reste l’un des sujets régulièrement abordés dans les officines politiques, et principalement au sein du parti au pouvoir, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).
Depuis son accession à la magistrature suprême, l’UDPS ayant fait plus de trente ans dans l’opposition n’a cessé de manifester son plan de rester le plus longtemps possible au pouvoir par tous les moyens légaux ou illégaux. Cela se prouve par des points de vues et déclarations émis par certains de ses cadres, en longueur des journées, à l’instar de Kabuya Tshilumbu, Secrétaire général de cette formation.
Il y a quelques jours passés devant les militants de l’Udps, réunis à leur siege de Limete, il a dans une communication, declaré en interrogatoire «Qui vous a dit que celui-ci est le dernier mandat de Félix Tshisekedi?». Un message qui laisse croire que l’UDPS n’est pas prête à céder le pouvoir par les voies légales et voudrait coûte que coûte le conserver pour plusieurs années.
Mais cela, sera passable que si la Constitution de la République connaît une modification, un plan qui serait en gestation et que l’opposition a toujours dénoncé.
Plusieus acteurs politiques fans de Félix Tshisekedi, passent en majorité leur temps à proposé la modification de la durée du mandat du Président de la République de 5 à 7 ans pour permettre disent-ils, au Président à bien assoir sa vision, vu les multiples problèmes auxquels le pays est confronté. Ceci manifeste déjà la volonté du régime de conserver son pouvoir au-delà du délai constitutionnel.
Pendant ce temps, un acteur politique et scientifique, réfléchit quant à lui au-delà du commun de mortel, en ramenant tout aux stratégies à mettre en place pour conserver ce pouvoir pendant une longue durée.
Dieudonné Nkishi, Président du parti politique Congo Positif , estime plutôt que la conservation du pouvoir par un régime le plus longtemps possible passe par l’identification des problèmes externes et internes qui peuvent entraîner sa chute (la chute du pouvoir) et y apporter des solutions.
Ci-dessous la réflexion scientifique de Dieudonné Nkishi sur la conservation du pouvoir
La Science Politique et la Sociologie Politique enseignent que tout régime politique porte en lui les germes de sa propre destruction. Un régime qui veut conserver le pouvoir lui imparti ou carrément durer, doit identifier les germes de destruction qu’il porte et y travailler.
Ce postulat veut que tout régime qui se met en place ou tout pouvoir doit garder à l’esprit qu’avant d’être exposé à des phénomènes extérieurs qui peuvent entraîner sa chute, tout pouvoir doit veiller aux phénomènes internes (naturels ou surnaturels), personnels ou collectifs qui peuvent agir d’une façon ou d’une autre sur sa durée, sur son existence et même sur ses fondements.
En effet, une expression courante et populaire dit souvent que c’est facile de conquérir le pouvoir mais très difficile de le conserver. Et pour mieux conserver son pouvoir, l’une des choses à faire, est de veiller sur les germes de destruction contenues inéluctablement dans tout pouvoir.
A ce jour, la République démocratique du Congo fait face à plusieurs défis, sur le plan sécuritaire avec l’agression rwandaise à l’Est, la résurgence de la rébellion chapeautée par certains congolais, la détérioration des conditions socioéconomiques de la population et tant bien d’autres, auxquels le pouvoir en place est censé réglementer. Vouloir conserver le pouvoir par tous les moyens sans remédier à ces problèmes, le pouvoir risquerait d’ouvrir un couloir des violences, car accusé déjà d’illégitime par certains. Bref, l’avenir de Félix Tshisekedi dépend sans doute de la mise en pratique de cette réflexion émise par le Doctorant Dieudonné Nkishi.